Le homard
Crème solaire, parasol, paréo, combi de plongée, rien n’y fait, vous brûlez. Malgré l’indice 150 (si, si, vous en êtes sûr) de votre crème solaire vous voilà transformé en écrevisse sans préambule. Pour les plus chanceux d’entre vous, bande de mollusques, vous en ressortirez bronzés. Pour les autres, cette période de souffrance se soldera par un échec total et le retour à votre teinte plancton habituelle. Votre salut : la Biafine.
Le rôti
Ficelé.e dans votre bikini ou votre slip kangourou (ceci est un jugement de valeur) vous vous dorez la pilule sur la plage. Tartiné.e de monoï, vous luisez au soleil et aveuglez tous les bronzeurs, surfeurs, et vendeurs de la plage. Tel une sardine à l’huile d’olive passée au barbecue, vous surveillez votre cuisson en changeant de face d’exposition. Veillez à ne pas vous oublier, au risque de frire dans votre propre huile (de bronzage). Votre salut : le parasol.
L’anglais.e
Tel nos amis touristes d’Outre-Manche vos bras et vos cuisses portent les stigmates de vos choix de vie peu judicieux. Résultat de votre tentative pitoyable (mais salutaire) de sortir de chez vous et de voir des gens, vous arborez de charmantes démarcations dont vous ne vous débarrasserez pas d’ici la fin de l’été, et ce malgré toutes vos tentatives. Votre salut : passez de l’autre côté de la Manche et fondez-vous dans la masse.
La vache
A cause d’une application foireuse de crème solaire vous vous retrouvez tacheté.e d’empreintes digitales façon Marguerite 2.0. Vous passerez en effet votre été dans le pré à regarder le train de l’amour d’été/du coup d’un soir vous passer sous le nez en ruminant. Votre salut : la PLS.
Le trou
Vous aviez tout planifié : crème solaire, monoï, alternance bronzage-baignade, vous étiez paré.e à toute éventualité. Selon vos prédictions vous auriez dû être parfaitement doré.e, mais ce jean troué vient de vous humilier de la pire manière. Tombés en disgrâce, vos genoux viennent de ruiner vos sorties plage pour le reste de l’été. Votre salut : rester éloigné.e des tropéziennes.
Le caramel
Doré à souhait, parfaitement huilé, votre bronzage fait saliver. Goal ultime de l’été, vous refusez pourtant de confier votre secret. En même temps vous passez vos aprem’ ensoleillées sur votre balcon à vous bronzer le double menton à la feuille d’alu tel le kéké/la cagole que vous êtes. Votre salut : trouver un but à votre existence.
Le Trump
L’autobronzant et les UV sont vos amis de l’été, et ça se voit. Sensé vous donner un teint délicieusement hâlé, vous vous retrouvez maintenant couleur zlabia et ressemblez à un (mauvais) sosie du Président américain. Votre salut : le repli stratégique.
Inès Amrani
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